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Développer l'agilité interculturelle des étudiants

10 septembre 2015 Ecole
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Immersion internationale des étudiants ESC Rennes : un choix volontaire et croissant de partenariats internationaux

 

« Nous sommes dans une logique de développement de partenariats à l'international et non pas dans la mise en place de campus à l’étranger » (O. Aptel, ESC Rennes)

Trois questions à Olivier Aptel, Directeur Général de l’ESC Rennes

Source : news tank education, 11 juin 2015, actualité n°44098

Pourquoi développez-vous de nouveaux partenariats ?

Nous sommes dans une logique de développement de notre portefeuille de partenariat à l'étranger. Nous avons à Rennes un campus international, avec 85 % de professeurs étrangers de 35 nationalités différentes, qui proposent des cours et des programmes 100 % en anglais. Cela attire des étudiants étrangers, de 70 nationalités, qui représentent 40 % de nos effectifs.

Nous ne sommes pas dans une logique de campus à l'étranger, très coûteux, qui ne nous semble pas pertinents en terme d’apprentissage. Le monde vient à nous à Rennes et nous envoyons nos étudiants dans le monde entier par tout petits groupes.

Nous fonctionnons sur un mode collaboratif plus qu’intégratif. Notre modèle ne peut fonctionner que sur la réciprocité : il n’y a aucun échange financier entre les institutions, aucun surcoût pour les étudiants étrangers.

Comment s’est fait le choix de ces nouveaux partenariats, signés avec l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ?

Nous n'étions pas suffisamment présents dans la zone australe, alors que nous avions des demandes de la part des étudiants qui voulaient partir en Australie et en Nouvelle-Zélande. Après l’obtention d’Equis en décembre 2014, nous avons souhaité profiter de notre triple accréditation pour développer des collaborations avec des institutions de même niveau, également triplement accréditées, qui appartiennent à la première ligue.

Toutes ces institutions sont, elles-mêmes, en recherche d’internationalisation : leurs business schools ont des étudiants internationaux, qui viennent pour la plupart de pays asiatiques. Leur business model est construit là-dessus. Les étudiants australiens n’avaient pas l’habitude de partir étudier à l'étranger.

À Adelaïde, University of South Australia travaille au recalage de son calendrier sur celui de l’hémisphère nord, parce que les périodes où les étudiants sont disponibles ne sont pas les mêmes. S’il faut développer les expériences à l'étranger dans le curriculum, ces établissements doivent se donner les moyens de progresser dans ce domaine.

Combien d'étudiants cela concernera-t-il ?

« Nous allons ouvrir une trentaine de places pour des échanges au niveau master : pour les étudiants australiens, le M1 en Australie ou Nouvelle-Zélande, le M2 à Rennes et réciproquement pour leurs homologues français. C’est un modèle 1+1 assez simple à mettre en place, le diplôme de l'établissement partenaire est reconnu et les étudiants bénéficient de deux diplômes, l’un visé par le MENESR et l’autre par la business school où ils passent une année. »




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